Erläuterungen

Explications

Die Klimaszenarien basieren auf dem Emissionsszenario A2, welches von einem weiteren Anstieg der globalen Treibhausgasemissionen ausgeht (CH2011), und beziehen sich auf die Referenzperiode 1980-2009. Um Unsicherheiten in den Klimaprojektionen zu berücksichtigen, wurden drei Klimaszenarien (A2.1 - A2.3) verwendet. Das Szenario A2.1 geht von einem durchschnittlichen Anstieg der Jahrestemperatur von 2.7°C bis 2100 im Vergleich zur Referenzperiode aus, während die Szenarien A2.2 und A2.3 von 4°C bzw. 5.2°C ausgehen. Saisonale und regionale Unterschiede werden dabei berücksichtigt (Zubler et al. 2014). Die Klimaszenarien A2.2 und A2.3 gehen zudem von einer stärkeren Sommertrockenheit aus als das A2.1 Szenario.

Les scénarios climatiques sont basés sur le scénario d’émissions A2, qui suppose une augmentation des émissions mondiales de gaz à effet de serre (CH2011), et se réfèrent à la période de référence 1980-2009. Trois scénarios climatiques (A2.1-A2.3) ont été utilisés pour prendre en compte les incertitudes des projections climatiques. Le scénario A2.1 suppose une augmentation annuelle moyenne de la température de 2.7 °C jusqu’ à 2085 par rapport à la période de référence. Le sénario A2.2 suppose une augmentation de 4 °C, tandis que que le scénario climatique A2.3 présume une augmentation de 5.2 °C. Les différences saisonnières et régionales sont prises en compte (Zubler et al. 2014). En plus, les scénarios A2.2 et A2.3 supposent une sécheresse estivale plus forte que le scénario A2.1.

Quellen / Sources
CH2011 (2011), Swiss Climate Change Scenarios CH2011, published by C2SM, MeteoSwiss, ETH, NCCR Climate, and OcCC, Zurich, Switzerland, 88 pp.
Zubler et al. (2014), Localized climate change scenarios of mean temperature and precipitation over Switzerland, Climatic Change 125:237-252

Klimaszenario A2
CHNE: Nordostschweiz / Suisse du nord-est, CHW: Nordwestschweiz / Suisse du nord-ouest, CHAW:Westliche Alpen / Alpes ouest, CHAE: Östliche Alpen / Alpes à l’est, CHS: Südschweiz / Suisse du sudCHNE: Nordostschweiz / Suisse du nord-est, CHW: Nordwests

Bestehende Arten / Essences existantes

Nur bestehende Arten werden für die Projektionen berücksichtigt. Arten, die im Jahr 2006 nicht vorhanden waren (d.h., < 5% der Grundfläche ausmachten), können sich nicht etablieren.

Seules les essences existantes sont prises en compte pour les projections. Les espèces qui n’étaient pas présentes en 2006 (c.-à-d., < 5% de la surface terrière) ne peuvent pas s’établir.

Bestehende und zusätzliche Arten / Essences existantes et supplémentaires

Es wird davon ausgegangen, dass sich alle Arten potentiell etablieren können.

On suppose que toutes les espèces peuvent potentiellement s’établir.  

Die Bewirtschaftungsmassnahmen wurden so simuliert, dass sie die Best-Practice-Bewirtschaftung in der Schweiz abbilden. Sie wurden pro Höhenstufe und Bestandestyp (gleichaltrig/ungleichaltrig; Plenterung/Z-Baum-Auslese) definiert. Die Bewirtschaftung wurde auf alle Baumarten des Bestandes angewendet. Alle Simulationen gingen von Naturverjüngung aus. Grossflächige Störungen wurden nicht berücksichtigt. Über alle Höhenlagen und Bewirtschaftungspraktiken hinweg wurde der erste Eingriff 2010 bzw. 2020 (gleichaltrige bzw. ungleichaltrige Bestände) durchgeführt.

Gleichaltrige Bestände wurden alle 12 Jahre durchforstet, die Eingriffsstärke betrug mindestens 15% des Vorrats. Darüber hinaus wurden zwei gleichaltrige Bestände mit einem Oberdurchmesser von ≥60 cm in zwei Eingriffen 2011 und 2016 vollständig verjüngt. In der Folge wurde für diese Bestände wieder dasselbe Bewirtschaftungsregime wie für die anderen gleichaltrigen Bestände angewendet.

Ungleichaltrige Bestände wurden je nach Höhenlage auf zwei unterschiedliche Arten bewirtschaftet. Für höhergelegene Bestände (ab der hochmontanen Höhenstufe) wurde ein Gebirgsplenterung durchgeführt (Gruppenplenterung). Alle Bäume mit einem BHD ≥12 cm wurden entfernt, bis die angestrebte Eingriffsstärke erreicht war. Die angestrebte Eingriffstärke betrug 30% bzw. 25% des Vorrats für Bestände der hochmontanen und subalpinen bzw. der obersubalpinen Höhenstufe. Um den Unterschieden im Wachstumspotenzial Rechnung zu tragen, verlängerten sich die Intervalle zwischen den Eingriffen mit zunehmender Höhenstufe und betrugen 25, 30 und 35 Jahre für Bestände der hochmontanen, subalpinen bzw. obersubalpinen Höhenstufe.
In tieferen Höhenlagen wurden ungfleichaltrige Bestände einzelbaumweise bewirtschaftet (Einzelplenterung), wobei die Bestandesgrundfläche erhalten blieb durch das Entfernen von Bäumen mit einem BHD ≥80 cm in einem 10 Jahres-Intervall.

Ausführlichere Informationen finden Sie in der Dissertation von Nicolas Bircher.

 

Les interventions de gestion ont été simulées pour reproduire les meilleures pratiques de gestion en Suisse. Ils ont été définies selon la zone d’élévation et le type de peuplement (équienne/inéquienne; jardinage/éclaircie). La gestion a été appliquée à toutes les espèces d'arbres du peuplement. Toutes les simulations étaient basées sur le rajeunissement naturel. Les perturbations à grande échelle n'ont pas été prises en compte. Parmi toutes les élévations et méthodes de gestion, les premières interventions ont été planifiées pour 2010 et 2020 (peuplements équienne et inéquienne, respectivement).

Pour les peuplements équienne, une coupe d’éclaircie par le haut réduisant le volume sur pied d’au moins 15% a été appliquée tous les 12 ans. De plus, deux peuplements équienne avec un diamètre dominant ≥ 60 cm ont été classées comme matures et coupées rase au cours de deux interventions en 2011 et 2016. Ensuite, la même méthode de gestion a été appliquée pour l’autre peuplements équienne.

Les peuplements inéquienne ont été gérés de deux façons différentes en fonction de leur etage de végétation. Pour des peuplements situées à hautes élévations (à partir de la etage haut-montagnard), une jardinage de montagne a été appliquée (jardinage par groupes). Tous les arbres avec un DHP ≥ 12 cm ont été enlevés jusqu’à ce que le volume de réduction cible soit atteint. Le volume de réduction ciblé était de 30% ou 25% pour les peuplements en etage haut-montagnard ou subalpin et pour les couches subalpin supérieur, respectivement. Pour prendre en compte les différences de potentiel de croissance, les intervalles de temps entre les interventions ont été augmentés plus l’élévation augmentait avec 25, 30 et 35 ans pour les peuplements en etage haut-montagnard, subalpin et subalpin supérieur, respectivement.
A plus basses élévations, les peuplements inéquienne ont été gérées selon la technique de forêt jardinée (jardinage), où lsurface terrière du peuplement était maintenue en enlevant les arbres avec un DHP ≥ 80 cm tous les 10 ans.

Vous trouverez des informations plus détaillées dans la thèse de Nicolas Bircher.

Die Verwendung verschiedener Modellvarianten ermöglicht eine Abschätzung modellbedingter Unsicherheiten. Die Modellvarianten unterscheiden sich bezüglich der artspezifischen, schattentoleranz-abhängigen Zuordnung von Höhen- und Durchmesserzuwachs sowie der Hintergrundmortalität.
Bekanntlicherweise zeigen Lichtbaumarten ein proportional stärker ausgeprägtes Höhenwachstum im Vergleich zum Durchmesserzuwachs als schattentolerante Arten. In den Modellvarianten A und B sind die Unterschiede in dieser Allokation zwischen Licht- und Schattenbaumarten weniger stark ausgeprägt wie in den Modellvarianten C und D. Die Hintergrundmortalität bezeichnet Mortalitätsprozesse, die im Modell nicht explizit berücksichtigt werden, wie z.B. Einzelbaummortalität aufgrund von kleinräumigen Störungen (z.B. durch Blitzschlag oder Pilzbefall). In den Modellvarianten A und C ist diese Mortalität konstant über die Zeit und abhängig vom artspezifischen Maximalalter. Die Modellvarianten B und D verwenden hingegen eine Hintergrundmortalität, die exponentiell mit dem Brusthöhendurchmesser (BHD) zunimmt.
Die Modellvarianten entsprechen den folgenden Nummern im Modellcode: A=22, B=24, C=21 und D=23.

L’utilisation de différentes variantes du modèle permet d’estimer des incertitudes liées au modèle. Les variantes du modèle différent en ce qui concerne (1) l’attribution de la croissance de la hauteur et du diamètre en fonction de la tolérance à l’ombre et (2) la mortalité de fond.
Il est bien connu que les essences de lumière se caractérisent par une croissance en hauteur proportionnellement plus forte relativement à la croissance en diamètre que les essences d’ombre. Dans les variantes A et B du modèle, les différences entre les essences tolérantes et intolérantes sont moins prononcées que dans les variantes C et D. La mortalité de fond fait référence aux processus de mortalité qui ne sont pas explicitement pris en compte dans le modèle, par exemple la mortalité des arbres individuels due à des perturbations à petite échelle (par exemple, foudre ou infestation fongique). Dans les variantes A et C, cette mortalité est constante dans le temps et dépend de l’âge maximum spécifique de l’essence. Par contre, les modèles B et D utilisent une mortalité de fond qui augmente de façon exponentielle avec le diamètre à hauteur de poitrine (DHP).
Les variantes du modèle correspondent aux numéros suivants dans le code du modèle: A=22, B=24, C=21 et D=23.
 

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